C’est depuis son lit d’hôpital que le leader de Pastef/Les Patriotes a fait face à la presse. Ousmane Sonko a dénoncé les conditions dans lesquelles il a été embarqué de force par la police avant et après son procès. « J’ai été victime d’une tentative d’assassinat. Mais pour le moment mon évacuation n’est pas à l’ordre du jour si on m’a aspergé d’un produit toxique. Je fais confiance aux médecins sénégalais et le combat se mène ici. Quand le régime veut liquider quelqu’un, il l’envoie à l’étranger. Je reste ici », a-t-il dit.
« Je vais rester au Sénégal et me battre jusqu’au départ de Macky Sall. Je n’accepterais jamais qu’on impose un itinéraire. Macky Sall avait dit que ce qu’il y avait eu lieu en mars ne se reproduirait pas mais ce qui est arrivé est pire. Nous présentons nos condoléances aux morts et aux blessés. Ils ont tué quelqu’un à Bignona. C’est ça le régime de Macky Sall. Il finira tôt ou tard devant les juridictions sénégalaises ou devant la Cpi. J’encourage les jeunes à faire face aux milices. Je déplore aussi les arrestations mais il y a des sacrifices. Je serais le premier à faire des sacrifices. Le régime est dépassé, si le peuple se balise encore, dans 3 à 4 jours, tout sera fini. Ils font des arrestations ciblées parce que leur stratégie de la peur a échoué. Nous n’avons plus le droit de reculer », a affirmé le leader de Pastef.
