L’actualité politico-judiciaire a masqué l’affaire, mais les papys se sont énervés ce jeudi 16 mars 2023. Coupable d’avoir raté l’opération de pointage qu’elle a initiée, l’IPRES brandit le sabre et décapite d’innocentes victimes de son incompétence.
Eh oui,
De nombreux pensionnaires de l’IPRES se sont retrouvés sans pension ce mois-ci, et ont dû reprendre le pointage aujourd’hui. Le siège de l’avenue Roume a refusé du monde ce matin. Les queues étaient interminables, et les vieillards entre les mains des agents de sécurité. Il y’avait du monde. Le personnel était sévère, le visage fermé, « de fortes personnalités » dont les réponses étaient sèches et courtes. Ils sont chez eux. Toutefois, “c’est un signe de médiocrité que d’être incapable d’enthousiasme.”
Certains pensionnaires se sont investis personnellement, pour encadrer les vieux énervés, cédant maintes fois leur rang à d’autres moins compréhensifs pour calmer le jeu. Quant à la date de paiement de la pension des frustrés : « The answer is blowing in the wind »
En réalité, l’IPRES s’est trompée dans sa démarche et a fait le contraire de ce qui devrait être fait : Elle a rassuré par message ceux dont le pointage avait été validé tout en se gardant d’alerter par le même canal ceux dont le pointage avait raté. Ceux qui avaient fait le pointage en décembre 2023, et qui n’ont pas reçu de message venant de l’IPRES, avaient considéré, en toute logique, être en règle et ont attendu patiemment l’échéance du 15 mars 2023 pour constater la catastrophe : pension bloquée.
S’y ajoute qu’au moment du pointage, l’IPRES ne délivre pas de récépissé pour attester du passage du pensionnaire. Il paraît que « ce n’est pas la faute du personnel, mais plutôt une défaillance du système !!!!! » Nous comprenons par système le logiciel qui gère, entre autres, le pointage des pensionnaires. Eh bien le logiciel est conçu réalisé et exploité par des humains.
