Avec un taux de décès de 3% et 1/3 des cas manquants : Richard Toll, une zone qui inquiète 

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La journée mondiale de la tuberculose a été célébrée hier au district sanitaire de Richard Toll. Selon le médecin chef de la région de Saint-Louis Dr Seynabou Ndiaye, le district enregistre un taux de décès de 3% et 1/3 des cas manquants de la région sont dans le district de Richard Toll. 
Le district sanitaire de Richard Toll fait face à une prolifération des cas de tuberculose. C’est dans ce sens que le programme national de lutte contre la tuberculose a tenu à célébrer la journée mondiale de cette pathologie infectieuse pour sensibiliser les populations. Selon le préfet de Dagana Ibrahima Ismaila Ndiaye, la tuberculose est une maladie transmissible qui figure parmi les grandes causes de mauvaise santé. « En 2022, le district sanitaire de Richard Toll, malgré les performances thérapeutiques, s’est distingué par le nombre de cas incidents manquant à la détection (environ un tiers non retrouvé) et la proportion de décès élevée à 3% », souligne t-il.
A l’en croire, les comorbidités associées comme l’infection à VIH et les formes pharmacorésistantes de la maladie compliquent la lutte. Pour sa part, le médecin chef de la région de Saint-Louis Dr Seynabou Ndiaye affirme  qu’ils ont remarqué que le tiers des cas que nous recherchons dans le cas du dépistage se retrouvent  souvent au niveau du district de Richard Toll, % », mais aussi que nous avons un taux de décès quand même qui est assez élevé ce qui montre qu’il est encore important de faire des efforts à la lutte anti tuberculeuse au niveau du district de Richard Toll » ».
Dr Seynabou Ndiaye estime qu’ils ont un taux de détection qui est extrêmement élevé au niveau de la région, « au-delà de la moyenne nationale qui est de 72 % nous sommes aujourd’hui à 75 %.  Mais il faut dire que c’est pour ça aussi que nous avons un succès thérapeutique autour de 98 % pour dire à la communauté qu’aujourd’hui le gouvernement a la possibilité de donner cette chance à un malade tuberculeux d’être dépisté et d’être traité au niveau des structures jusqu’au niveau de la communauté ». Cependant, elle est optimiste quant à l’élimination de la maladie en 2035.
Interpellée sur les stratégie mises en places pour lutter contre la tuberculose. « Nous avons la stratégie communautaire qui consiste à former des membres des organisations communautaires de base qui sont au sein de la communauté à reconnaître les signes de cette maladie et à pouvoir orienter tous ces patients ».

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